

Obnubilée
Au profond de mes rêves, Je pense à toi
Au jour quand je me lève, Je pense à toi
Que je marche ou que je danse,
Au travail ou en vacances,
Quelles que soient les circonstances, Je pense à toi.
Au milieu d’une foule, Je te vois
Lorsqu’un film se déroule, Je te vois
Dans les formes des nuages,
Sur n’importe quel visage,
Dans la brume ou sous l’orage Je te vois.
De ma mémoire te sortir Je ne peux pas
Rincer tous ces souvenirs Je ne peux pas
Il faudrait que je t’efface ;
Tu occupes toute la place.
Comment faut-il que je fasse ? Je ne peux pas.
Chaque histoire semble unique :
Un voisin, un estivant,
Un oncle, un éduc’, un frère,
Un proche ou un inconnu …
Chaque rencontre vire tragique :
Unique ou se répétant ;
Menacée, te laissant faire ;
Ou bien tu t’es débattue …
Chaque suite se complique :
La peur, le refoulement,
Honte teintée de colère …
Souvent on ne t’a pas crue.
Toute la journée Je pense à toi
Dans toute activité Je te vois
…
Puisque de t’oublier Je ne peux pas
